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À la suite d'un commentaire très pertinent évoquant la prééminence de « l’offre économiquement la plus avantageuse », il est utile de revenir sur cette distinction fondamentale qui traverse aujourd’hui le débat sur la réforme des marchés publics en Mauritanie.
Ce débat n’est pas seulement technique : il touche à la philosophie même de l’achat public, entre la recherche du prix le plus bas et la recherche de la meilleure valeur globale pour la collectivité.
1. Le “moins-disant” : un principe encore dominant dans notre pratique nationale
Dans la pratique mauritanienne actuelle, le critère du moins-disant reste la référence principale, notamment pour les marchés de travaux.
L’évaluation repose sur une logique simple : dès lors que plusieurs offres sont jugées techniquement conformes, celle présentant le prix le plus bas est retenue.
Cette approche s’inscrit dans une tradition administrative visant à préserver la transparence et à maîtriser la dépense publique, mais elle montre ses limites dès qu’il s’agit de projets exigeant une qualité technique élevée ou une performance durable.
Ainsi, l’esprit d’évaluation en Mauritanie demeure guidé par la logique du prix le plus bas conforme, sans recours à des critères différenciés de notation.
2. L’offre économiquement la plus avantageuse : une vision plus équilibrée de la performance
À l’opposé, le concept de l’offre économiquement la plus avantageuse (OEPA) s’impose aujourd’hui dans de nombreux systèmes internationaux et dans les directives des bailleurs de fonds.
Cette approche vise à retenir l’offre présentant le meilleur rapport qualité/prix, et non nécessairement l’offre la moins chère.
Elle peut reposer sur un système de notation pondérée, qui combine : des critères techniques tels que la méthodologie, la qualité des matériaux, l’organisation du chantier, l’expérience du personnel clé, l’innovation, la durabilité environnementale, etc. ; et des critères financiers, dont le prix constitue un élément parmi d’autres.
Autrement dit, cette méthode permet à l’autorité contractante de pondérer la valeur technique et la valeur financière d’une offre, afin de choisir celle qui procure la meilleure valeur globale.
3. Une méthode applicable aux travaux, mais encore absente du cadre mauritanien
Contrairement à une idée répandue, l’OEPA peut parfaitement s’appliquer aux marchés de travaux. Elle permet d’intégrer la dimension qualitative dans des projets où la performance technique, la sécurité, la durabilité des matériaux ou la maîtrise des délais sont déterminantes.
Toutefois, dans le contexte mauritanien actuel, cette approche n’est pas encore institutionnalisée dans les textes ou les pratiques pour les marchés de travaux.
Le décret n°2022-083 demeure attaché au principe du moins-disant, sauf pour les prestations intellectuelles, où la notation pondérée (généralement 80 % technique / 20 % prix) est déjà admise.
4. Vers une réforme de fond : élargir la notion de “valeur publique”
Les réflexions en cours autour de la réforme des marchés publics offrent l’occasion d’ouvrir cette question : faut-il continuer à privilégier le moins-disant ou évoluer vers une approche intégrée où le prix n’est plus l’unique critère ?
Une telle évolution supposerait :
d’adopter des barèmes de notation objectifs et transparents ;
de renforcer la formation des commissions pour maîtriser les grilles d’évaluation ;
et d’assurer un contrôle a posteriori efficace pour prévenir les dérives ou les biais de notation.
En somme, il s’agirait de passer d’une logique de dépense à une logique de valeur publique, où l’administration ne cherche plus seulement à payer moins, mais à acheter mieux.
Conclusion
Le débat entre le moins-disant et l’offre économiquement la plus avantageuse reflète un enjeu plus profond : celui de la maturité du système de commande publique.
En Mauritanie, le premier domine encore, mais le second s’impose comme horizon de la réforme à venir. Introduire une approche pondérée, même pour les travaux, permettrait de mieux concilier la qualité, le coût et la performance, au service d’une commande publique moderne, efficiente et durable.
Mohamed Fouad Barrada |
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Des membres du gouvernement ont commenté, mardi soir, les résultats du conseil des ministres qui s’est déroulé plus tôt dans la matinée. Il s’agit des ministres de la Formation professionnelle, de l’Artisanat et des Métiers, porte-parole du gouvernement par intérim, M. Mohamed Malainine Ould Eyih, ministre chargé du Secrétariat général du gouvernement, M. Moctar Al Housseinou Lam, du Commerce et du Tourisme, Mme Zeinabou Mint Ahmednah.
Dans son mot introductif, le porte-parole par intérim a déclaré que le conseil a examiné et adopté plusieurs projets de décrets et de communications, dont ceux relatifs à l’évolution du portefeuille des grands marchés au cours des deux derniers mois, ainsi qu’une communication concernant la saison touristique « Mon pays – Ma destination ». Il a ensuite invité ses homologues ministres, chacun en ce qui le concerne, à apporter davantage de précisions.
A son tour, le ministre chargé du Secrétariat général du gouvernement a fait le bilan de l’exécution des grands projets entre le 1er septembre et le 31 octobre 2025. Il a souligné qu’il y a une amélioration notable, dans l’ensemble, avec un taux d’avancement 62,8%. Il a déclaré que la progression moyenne est de 6,4 points.
Le ministre a confirmé que le niveau d’exécution des projets progresse à un rythme plus soutenu, si ce n’est que la saison des pluies a causé des retards dans certains projets au cours des quatre derniers mois, notamment ceux liés à l’agriculture et au transport. Il a ajouté que la rapidité d’exécution des projets a abouti à des résultats concrets, ayant conduit à la livraison de nombreux projets et au lancement d’autres. Il a par ailleurs rappelé qu’il y a actuellement 108 marchés en cours, avec un budget total de 45,8 milliards d’ouguiyas, répartis sur 13 secteurs gouvernementaux, dont la plupart sont destinés au développement social.
S’agissant du programme prioritaire de développement de la ville de Nouakchott, le ministre a indiqué que le niveau d’exécution est de 66% à la fin du mois d’octobre pour 56% du délai d’exécution prévu. La progression durant les deux mois est de 16,24 points.
En réponse à une question sur l’attribution des marchés publics, le ministre a déclaré qu’il n’y a eu aucun gré à gré parmi les 108 grands projets en cours.
Ensuite, il a souligné que l’État a mis en place des critères drastiques pour faire en sorte que ceux qui soumissionnent aux appels d’offres, justifient leurs capacité technique et matériel à exécuter les marchés. Ces sociétés doivent aussi être en règle avec le fisc et inscrire leurs employés à la caisse nationale de solidarité sociale et la caisse nationale d’assurance maladie, entre autres.
Le ministre a signalé qu’il y a 309 sociétés référencées alors que plus de 1000 avaient déposé leur dossier. Le ministre a assuré que la grande majorité, soit 89%, est spécialisée dans le BTP.
Concernant les retards, le ministre a déclaré qu’il y a des délais qui sont acceptables d’autres non. En cas de retards importants, des avertissements sont adressés aux sociétés. Et s’il n’y a pas d’amélioration, les contrats sont résiliés. Il a annoncé que cette semaine, deux contrats ont été résiliés suite à des retards importants dans l’exécution du contrat.
Pour ce qui est du suivi de l’exécution des marchés, le ministre a indiqué qu’il y a un comité interministériel qui lui est consacré chaque mois, une cellule de suivi des projets à la Présidence de la République et des comités régionaux.
De son côté, la ministre du Commerce et du Tourisme a présenté les grandes lignes du bilan de la saison touristique placée sous le sceau « Mon pays, ma destination ». Elle a déclaré que le programme s’est articulé autour de deux axes. Le premier est relatif aux activités organisées en partenariats avec différents ministères et qui ont reparti les potentialités touristiques du pays en 4 pôles (Atar Aioun, Nouakchott, Kaédi).
La ministre a indiqué que le succès enregistré a été possible grâce à la synergie des efforts ayant permis l’organisation de plusieurs événements culturels (expositions, soirées culturelles et artistiques) et de 81 festivals à travers le pays. En plus de la tenue de la compétition traditionnelle de tir à la cible, la ministre a affirmé que 160 jeunes ont été formés lors des ateliers durant ces événements.
La ministre a en outre noté que son département a initié de nombreuses visites sur des sites touristiques, et a d’ailleurs créé une plateforme numérique pour promouvoir le tourisme en Mauritanie.
La ministre a aussi salué la large campagne médiatique qui a accompagné le programme et son impact sur l’animation de la saison touristique et la mise en valeur des atouts touristiques du pays.
Concernant le deuxième axe, il a trait aux avantages économiques qu’engendre le tourisme intérieur. Selon elle, le programme a contribué à dynamiser l’économie locale, avec une incidence directe et indirecte sur les travailleurs du secteur. D’après elle, la demande pour les hôtels, les produits animaliers, les dattes, les tentes a augmenté.
Par ailleurs, la ministre a confirmé que le secteur a un programme ambitieux pour améliorer le niveau du tourisme intérieur, comprenant un programme de réhabilitation et de désenclavement des zones touristiques. Ce dernier sera mis en œuvre dès 2026 a annoncé la ministre. Elle a enfin souligné qu’un programme axé sur le tourisme intérieur sera mené l’année prochaine avec les villes de Nouadhibou, Sélibaly, Néma et Tidjikja comme pôles principaux.
A son tour, le porte-parole par intérim du gouvernement a expliqué que la visite du Président de la République dans la région du Hodh Chargui a un objectif de développement. D’après lui, un programme d’urgence y sera lancé pour l’accès aux services de base dans 11 wilayas. Selon lui, une enveloppe de plus de 27 milliards d’ouguiyas a été mobilisée. Quant à l’exécution, elle va s’étendre sur une durée de 30 mois. Selon le porte-parole du gouvernement, ce programme est le plus grand de l’histoire du pays, notant qu’il touchera divers domaines, y compris les routes, l’éducation, la santé, l’électricité et l’eau.
Toujours au cours de sa prise de parole, il a rappelé que les services de base sont une priorité pour le Président de la République, signalant que 2215 km de routes ont été construits au cours des dernières années, contre 4700 km qui existaient avant son arrivée au pouvoir. Il en est de même pour la production en eau qui a doublé ou encore la construction de stations pour renforcer la fourniture de l’électricité, a-t-il déclaré. Pour finir, le porte-parole du gouvernement par intérim a indiqué que les infrastructures sanitaires ont augmenté de 30 %, de milliers de salles de classes construites et 13 mille enseignants recrutés |
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Le Conseil des Ministres s’est réuni le mercredi 1er Octobre 2025, sous la Présidence de Son Excellence Monsieur Mohamed OULD CHEIKH EL-GHAZOUANI, Président de la République.
Le Conseil a examiné et approuvé les deux projets de lois suivants :
‐ Projet de loi autorisant la ratification de l’accord de financement signé le 27 juillet 2025 entre la République Islamique de Mauritanie et l’Association Internationale de Développement (IDA), destiné au financement du projet d’intervention régionale pour l’apprentissage et la collaboration dans l’éducation au Sahel.
Le présent projet de loi a pour objectif de : (i) renforcer la capacité de gestion des systèmes éducatifs ; et (ii) d’élargir l’accès des jeunes vulnérables aux opportunités éducatives.
Le présent financement de l’IDA porte sur un montant de trente-trois millions cent mille (33.100.000) de droits de tirage spéciaux, soit 44.000.000 US$ ou l’équivalent de 1,8 milliard MRU, remboursable sur une période de trente (30) ans dont un différé de cinq (5) ans, avec un taux d’intérêt de 1,25% par an sur le solde du crédit décaissé, et une commission de service de 0,75% l’an sur le solde décaissé du crédit.
‐ Projet de loi portant règlement du Budget de 2024
Conformément à l’article 44 de la loi organique n° 2018-039 du 9 octobre 2018, abrogeant et remplaçant la loi n° 78-011 du 19 janvier 1978, relative aux lois de finances (LOLF), la loi de règlement arrête les résultats de la comptabilité budgétaire et de la comptabilité générale de l’exercice concerné, tout en apportant, le cas échéant, les ajustements de crédits nécessaires. Elle est établie après consultation de la Cour des comptes, notamment sur la qualité et la sincérité des comptes ainsi que sur la conformité de l’exécution budgétaire par rapport à la loi de finances votée.
Le Conseil a également examiné et adopté les deux projets de décrets suivants :
‐ Projet de décret portant nomination du Président et des membres de Conseil d’Administration de l’Académie Navale.
‐ Projet de décret portant nomination du Président et des membres du Conseil d’Administration de la Société Nationale d’Aménagement des Terrains, de Promotion et de Gestion Immobilière dénommé « El Mouritania Lil Agharatt »
A l’entame de la réunion, Son Excellence Monsieur le Président de la République a félicité les ministres entrant au Gouvernement pour la confiance accordée et les a exhortés à développer un esprit d’équipe avec l’ensemble de l’équipe gouvernementale en vue de renforcer la performance de l’action gouvernementale et accroitre son efficacité. Il a ensuite félicité ceux en qui la confiance a été renouvelée, les incitant à redoubler d’efforts pour assurer une mise en œuvre efficiente et rapide des différents axes du programme gouvernemental.
Par ailleurs, informé des résultats de la visite de travail effectuée par Son Excellence Monsieur le Président de la République, à Beni Naaji dans la Moughataa de Keurmacène, wilaya du Trarza, le lundi 29 septembre 2025, le Conseil des Ministres adresse ses remerciements et ses vives félicitations aux populations de cette wilaya en général et de celles de Beni Naaji en particulier, pour la grande mobilisation et la chaleur de l’accueil réservé à Son Excellence Monsieur le Président de la République et à la délégation qui l’a accompagné au cours de cette importante visite durant laquelle il a procédé à l’inauguration d’une station de traitement de la turbidité de l’eau à Béni Naaji et à la pose de la première pierre des travaux d’extension des capacités de traitement et de pompage des infrastructures d’Aftout Essahli.
Le Ministre de la Formation Professionnelle, de l’Artisanat et des Métiers a présenté une communication relative à l’ouverture de l’année de formation 2025-2026 et à la restructuration du cadre institutionnel de la formation professionnelle et de l’artisanat.
Cette communication présente la situation actuelle des secteurs de la formation Professionnelle et de l’artisanat, les mesures préparatoires de la rentrée scolaire 2025-2026, les mesures de restructuration du cadre institutionnel de la formation professionnelle et de l’artisanat et les ressources à mobiliser.
En ce qui concerne l’amélioration de l’accès à la formation professionnelle, les efforts dans ce domaine porteront notamment sur la poursuite de l’exploitation rationnelle de la capacité d’accueil des écoles pour amener l’offre de formation au cours de l’année scolaire 2025-2026 à 23.223 places, dont 15.561 de formations diplômantes et 7.662 de formations qualifiantes, soit une augmentation de l’ordre de 15%.
Dans le domaine de l’amélioration de la qualité de la formation ; il s’agit de la réforme du Centre Supérieur d’Enseignement Technique pour élargir sa mission à la formation initiale des inspecteurs de la formation professionnelle, à la formation continue du personnel d’encadrement du système, ainsi que pour y intégrer la préparation aux Licences et Masters permettant de disposer d’un vivier de recrutement des formateurs.
Concernant la situation actuelle du secteur de l’artisanat, les instances dirigeantes de ses organisations professionnelles ont été renouvelées, un Village Artisanal a été construit à Nouakchott, des journées nationales de l’artisanat ont été instituées et les artisans ont été régulièrement soutenus pour participer aux expositions nationales et internationales.
Le Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Africaine et des Mauritaniens de l’Extérieur a présenté une communication relative à la situation internationale.
Le Ministre de l’Intérieur, de la Promotion de la Décentralisation et du Développement Local a présenté une communication relative à la situation intérieure.
La Ministre de l’Education et de la Réforme du Système d’Enseignement a présenté une communication conjointe relative à la rentrée scolaire 2025-2026 au niveau des secteurs de l’Action Sociale, de l’Enfance et de la Famille, des Affaires Islamiques, de l’Enseignement Originel, et de l’Education et de la Réforme du Système d’Enseignement.
Cette communication met en lumière les mesures prises pour la réussite de la prochaine année scolaire, permettant de consolider les acquis, et d’assurer les conditions nécessaires pour l’atteinte des objectifs fixés et accueillir tous les élèves des quatre premières années de l’école primaire exclusivement dans les écoles publiques.
Il fournit également des données générales sur le nombre d’élèves inscrits l’année écoulée, met en évidence les réalisations les plus significatives, identifie les obstacles et décrit les perspectives pour l’année académique 2025-2026.
Le Ministre de la Santé a présenté une communication sur la situation de deux épidémies, la diphtérie et la fièvre de la vallée du Rift, ainsi que sur les mesures prises par le gouvernement pour assurer une riposte coordonnée et efficace contre ces épidémies.
Enfin, le Conseil a pris les mesures individuelles suivantes :
Première Ministère
Agence pour la Promotion des Investissements en Mauritanie
‐ Directeur Général : Tah Ahmed Maouloud, précédemment Conseiller à la Présidence de la République.
Ministère des Finances
Secrétariat Général
‐ Secrétaire Général : Diallo Mamadou Abdoulaye, précédemment Directeur de Cabinet au Ministère Délégué auprès du Ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget.
Ministère des Domaines, du Patrimoine de l’Etat et de la Réforme Foncière
Cabinet du Ministre
‐ Conseiller chargé des domaines : Elbou Raiss, précédemment Conseiller au Ministère de la Culture, des Arts, de la Communication et des Relations avec le Parlement |
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L’ambassade d’Ukraine à Nouakchott a organisé, ce mercredi soir, une réception à l’occasion du 34ème anniversaire de la fête nationale de la République d’Ukraine.
Ont assisté à la cérémonie l’ambassadeur directeur de la Direction générale du soutien horizontal au ministère des Affaires étrangères, M. Ball Mamadou Oumar, l’ambassadeur directeur du département Europe, M. Cheikh Abe Tiyeb, et certains membres du corps diplomatique à Nouakchott.
Dans un discours prononcé à cette occasion, Son Excellence M. Roman Sereda, Chargé d’affaires à l’ambassade de la République d’Ukraine, a salué les relations mauritaniennes-ukrainiennes, les qualifiant de bonnes et positives et fondées sur le respect mutuel, souhaitant que ces relations se renforcent à l’avenir et s’approfondissent dans divers domaines. |
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Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Mauritaniens de l’extérieur, M. Mohamed Salem Ould Merzoug, a reçu jeudi, dans son bureau, le chargé d’Affaires de l’Ambassade des États-Unis en Mauritanie, M. John T. Ice.
L’entretien a porté sur les aspects de la coopération entre la Mauritanie et les États-Unis d’Amérique, les moyens de la renforcer et de la développer, ainsi que sur les questions d’intérêt commun. |
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La Présidence de la République communique, par décret présidentiel et sur proposition du Premier ministre sont nommées :
· Ministre de la Justice: Mohamed Ould Soueidatt
· Ministre des Affaires Islamiques et de l’Enseignement Originel : El Vadil Ould Sidaty Ould Ahmed Louly,
· Ministre des affaires économiques et du développement : Abdellahi Souleymane Cheikh Sidiya
· Ministre des Finances : Codioro Moussa N’Guenore.
· Ministre de la Santé : Mohamed Mahmoud Ely Mahmoud
· Ministre de la Fonction Publique et du Travail : Marièm Boidiel
· Ministre de la Pêche, des Infrastructures Maritimes et Portuaires : Moctar Ahmed Bouceif
· Ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire : Sidi Ahmed Ould Bouh
· Ministre de l’Elevage : sidi Ahmed Ould Mohamed
· Ministre des Domaines, du Patrimoine de l’Etat et de la Réforme Foncière : Mamoudou Mamadou Niang,
· Ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire : Naha Hamdi Mouknass |
 Depuis son arrivée au pouvoir en 2019, le président
Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a engagé la
Mauritanie dans une trajectoire sociale nouvelle, fondée sur la solidarité, la dignité et l’équité territoriale. Portée par des institutions ciblées et des
programmes structurants, cette politique a su
conjuguer protection directe des plus pauvres, interventions d’urgence, et investissements sociaux
durables.
Trois leviers majeurs ont structuré cette
dynamique :
- La Délégation Générale TAAZOUR, pivot de la
solidarité nationale ;
- Le Commissariat à la Sécurité Alimentaire
(CSA), en première ligne face aux crises ;
- Le Ministère des Affaires Sociales, levier
d’inclusion ciblée
TAAZOUR : Une stratégie d’inclusion à l’échelle
nationale
Conçue comme une réponse de fond aux inégalités
territoriales, TAAZOUR déploie depuis 2020 une
batterie de programmes sociaux, économiques et
communautaires. De Tekavoul à Temwine, de Cheyla
à Dari, l’intervention couvre aujourd’hui l’ensemble
des wilayas.
Résultats clés :
• 280 000 ménages bénéficiaires des transferts
sociaux Tekavoul, pour plus de 15 milliards MRU
injectés annuellement.
• 1 423 boutiques TEMWINE installées pour réguler
les prix des denrées.
• 4 000 logements sociaux construits, dont 1 000 à
Nouakchott.
• Plus de 800 points d’eau (forages, AEP) réalisés ou
réhabilités.
• 81 000 journées de travail créées dans le cadre
des projets THIMO.
• Enrôlement de plus de 1 million de personnes
dans le registre social unifié.
Exemple régionaux :
Assaba :
• 35 000 ménages Tekavoul, 89 boutiques, 13
THIMO.
Hodh El Gharbi :
• 27 000 bénéficiaires, 500 logements.
Nouakchott :
• 1 000 logements, 160 boutiques, 5 000 ménages
aidés par le Régime de solidarité (RENSOL).
➢ TAAZOUR n’est pas qu’un distributeur
d’aides. C’est une machine territorialisée de
résilience, avec une stratégie articulée entre
urgence et durabilité.
Le CSA : Une logistique renforcée pour une
couverture nationale
Le Commissariat à la Sécurité Alimentaire (CSA) a
multiplié ses interventions humanitaires tout en
bâtissant une capacité logistique nationale.
Capacité logistique :
De 79 magasins en 2019 à plus de 250 dépôts
aujourd’hui, couvrant toutes les wilayas.
Ces entrepôts permettent un prépositionnement des vivres dans les zones à risque (soudure,
inondations…).
Boutiques et distributions :
• Plus de 570 boutiques solidaires approvisionnées
dans les zones vulnérables.
• 13 000 tonnes de vivres distribuées en moyenne
chaque année.
• Interventions d’urgence dans plus de 100 localités
sinistrées (inondations, sécheresse).
Soutien aux écoles et nutrition :
Appui renforcé aux cantines scolaires rurales.
Lancement d’un dispositif national de veille nutritionnelle.
➢ Le CSA est devenu un outil de sécurité
nationale alimentaire, ancré dans les territoires
et réactif face aux urgences.
MASEF : Cibler les invisibles, autonomiser les
oubliés
Le Ministère des Affaires Sociales, de l’Enfance et de
la Famille a orienté son action vers les franges les
plus vulnérables :personnehandicapées,enfants
en danger, femmes en situation précaire.
Résultat marquants :
▪︎ Prise en charge des soins médicaux de plus de
1 200 malades indigents, notamment les dialysés.
▪︎ Appui social et équipement de centaines de
personnes handicapées.
▪︎ Formation et financement de coopératives
féminines, notamment en zones rurales.
▪︎ Centres de protection de l’enfance rénovés ou
créés.
▪︎ Campagnes nationales sur la scolarisation des
filles, la prévention des violences et
l’autonomisation des femmes.
Une cohérence
sociale inédite
La complémentarité entre TAAZOUR, le CSA et le
MASEF a permis de couvrir à la fois :
Les besoins urgents (vivres, santé, logement),
Les droits sociaux (transferts, éducation, eau,
logement),
Et l’inclusion à long terme (revenus, formation,
résilience).
Dans un pays longtemps marqué par une fragmentation des actions sociales, le quinquennat
écoulé aura vu émerger une architecture cohérente
du social, portée par la volonté présidentielle.
Med El Moctar ould sidi Mohamed
Chargé de mission
Radio Mauritanie
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Le conseiller du Wali de Dakhlet- Nouadhibou, chargé des Affaires économiques et du Développement local, M. Cheikh Sid’
Ahmed Ould Mohamed Abdellahi, supervisé, aujourd’hui, lundi, au quai réservé à l’amarrage des bateaux au port de la Baie du Repos à Nouadhibou, un exercice virtuel simulant une opération d’intervention et de sauvetage en cas d’incendie sur des navires ou des bateaux amarrés au quai.
Cet exercice virtuel est organisé en collaboration entre la Délégation Générale de la Sécurité Civile et de la Gestion des Crises, le port de la Baie du Repos et les Garde-côtes mauritaniens, afin de renforcer les capacités des équipes spécialisées dans la lutte contre les incendies, et de vérifier le niveau de préparation du plan d’intervention rapide et de secours en cas d’incendies ou d’accidents similaires.
Le directeur de la Prévention et du Contrôle à la Délégation Générale de la Sécurité Civile et de la Gestion des Crises a expliqué que la Délégation a participé à cet exercice avec deux camions de pompiers, un bateau de pompiers, une ambulance et deux véhicules de liaison, ainsi qu’environ 16 membres du personnel.
Il a ajouté que cet exercice virtuel a été un succès et a reçu l’approbation des participants, soulignant qu’il a permis d’identifier les risques auxquels est confrontée l’institution du port de la Baie du Repos, compte tenu de son rôle central et du grand nombre de ses usagers. Il a également permis de connaître les moyens de la Délégation et sa capacité à faire face à de tels risques, en plus de son rôle dans l’amélioration de l’expérience des travailleurs du port de la Baie du Repos.
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