L’Ambassadeur Mohamed Mahmoud Ould Dahi estime que le retour du président de la république Mohamed Ould Abdel Aziz n’est qu’une question d’heures. S’appuyant sur les informations en sa possession, obtenues auprès de sources selon lesquelles, les médecins chargés de la récupération clinique du président, s’orientent vers la déclaration d’une décision, portant sur ce 

retour proche de Ould Abdel Aziz dans son pays.

Ould Dahi souligne  souligne -dans cette declaration pour le site le veridique info-que la Mauritanie a besoin des efforts de l’ensemble de ses fils, lesquels doivent, à son avis, resserrer les rangs et favoriser l’intérêt général sur toutes les autres considérations, loin des surenchères politiques et des tiraillements entre les pôles de la scène politique nationale, précisant que les Etats ne peuvent se construire que grâce à l’union de leurs peuples et à la cohésion de tous les citoyens de la nation, quelque soient leurs appartenances politiques, idéologiques ou socioéconomiques.

« Tous les dispositifs de l’Etat et cercles gouvernementaux travaillent de façon normale et ininterrompue et il n y a pas de blocage au niveau d’un département public. Par ailleurs, les institutions démocratiques et les partis politiques exercent leurs activités naturelles sans problème Dieu merci » a-t-il dit.

L’Ambassadeur Mohamed Mahmoud Ould Dahi poursuit en rappelant que le président Mohamed Ould Abdel Aziz est un président élu à la tête de la république, touché par un tir de balle par erreur dans les environs de Toueila au Nord de Nouakchott, qu’il a livré personnellement les détails de l’incident et décidé de pardonner à l’officier auteur de l’inadvertance ; d’abord en tant que victime, ensuite du fait qu’il le premier Chef suprême des forces armées.

Ould Dahi souligne aussi que le récit de l’incident ainsi que ses détails font que les mauritaniens n’ont pas besoin d’une autre version, surtout si elle ne provient pas d’un témoin oculaire, ni d’une partie impliquée dans l’accident, se demandant pourquoi recourt-on aux rumeurs alors qu’on a appris la vérité depuis sa source directe.

« Ceux qui doutent de cette version officielle par excellence n’ont pas présenté un récit incontestable qui peut appuyer les rumeurs qu’ils font circuler et promouvoir. Les informations que j’ai obtenues auprès de sources crédibles en France certifient que le président de la république Mohamed Ould Abdel Aziz se rétablit, que ses médecins se penchent actuellement sur la détermination d’une date pour la fin de sa récupération clinique. En conséquence, son retour au pays n’est plus qu’une question de procédures et d’heures » affirme l’Ambassadeur.

Le diplomate s’est également prononcé sur les rebondissements dans la région du Sahel, louant le refus exprimé par le président de la république à son homologue nigérien d’apporter son soutien à l’option d’intervention militaire au Mali, du fait que la Mauritanie sera du coup, le plus grand perdant de ce chaos, s’il arrive à se produire, en raison de l’infiltration aisée et fort probable des groupes armés au sein des populations, en raison de leurs habitudes, traditions et mode de vie fortement identiques à ceux des citoyens mauritaniens.

L’Ambassadeur a appelé les gouvernements de la Cedeao à revoir leur décision d’intervenir militairement au Mali « puisque cette option sera un échec cuisant » a-t-il dit, privilégiant la voie du dialogue, surtout que le mouvement Ansar Dire et le MNLA, ont annoncé leur disposition au dialogue avec le gouvernement malien ainsi que leur attachement à l’unité du territoire malien, qui n’a besoin que d’un gouvernement puissant et homogène, pour extraire le pays de la crise qu’il vit et qui ne peut être réglée que par le dialogue loin des cercles vicieux de la violence et des armes.

« A ce propos, je salue la position du gouvernement mauritanien et je demande à l’Algérie d’émettre un communiqué clair sur cette guerre. Si les africains viennent dans le Sahara du nord malien, leur vie sera en danger réel et il n’est pas impossible que ce vaste et impraticable désert se transforme en cimetière pour ces africains, puisqu’il s’agit d’un terrain de guerre qu’il leur ait totalement inhospitalier et étranger, auquel, ils ne sont pas familiarisés aux aléas et aux techniques du combat, comme ils ne sont pas initiés aux affrontements avec les bandes et les pirates mobiles, opérant d’une autre manière que celle des armées régulières faisant recours aux procédés traditionnels reconnus mondialement dans les situations de conflits  » a indiqué Ould Dahi.

Le diplomate a souligné également que les éléments des groupes armés bataillent férocement, arbitrairement et comportent en leur sein de nombres kamikazes prêts à se faire exploser pour tuer un grand nombre de soldats ennemis, comme ils ont une connaissance profonde des terrains de combat, de leurs accès, leurs refuges, leurs reliefs et leurs points d’eau, en plus de leur grande capacité d’intégration spontanée parmi les populations, faisant d’eux de simples fantômes.

L’Ambassadeur Mohamed Mahmoud Ould Dahi a indiqué aussi dans ses éclairages sur la situation actuelle de la Mauritanie, en précisant que le pays a plutôt besoin aujourd’hui de la généralisation de la justice, à donner à chacun ses droits, que les hommes politiques accordent la primauté à l’intérêt général sur toutes autres considérations étroites, à s’éloigner de toute forme de commerce des intérêts suprêmes de la nation.

Il a salué enfin le rôle de l’institution militaire nationale dans la défense de l’intégrité territoriale de la république, dans la protection de son unité et du refoulement de tous les dangers qui la menacent, louant sa cohésion et sa bonne conduite, en faisant preuve d’un esprit élevé propre aux armées républicaines soucieuses de la nation et des ses intérêts sacrés.