L' intégralité de l'interview :
Texte de l’entretien réalisé par l’Agence WATANI de l’Informations avec M. Ahmedou Ould Iyahy, Président de l’Association des Journalistes Indépendants de Mauritanie, sur un certain nombre de questions qui intéressent le secteur de la presse dans notre pays. Nous lui avons demandé le secret du succès remarquable du comité chargé de la gestion des ressources du Fonds Public d’Appui aux Médias cette année.
L'intégralité de l' entretien:
: *Question : Que pensez-vous de l’importance des médias dans le développement démocratique du pays ?
Réponse : Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. Louange à Allah, prière et paix sur le Messager d’Allah Mohamed. Tout d’abord, je vous remercie et je dis qu’il est tout à fait naturel que les autorités de l’État œuvrent au renforcement, à la promotion et à la modernisation des médias, car elles cherchent, comme tous les gouvernements des différents systèmes politiques, à obtenir l’acceptation de leur politique par le peuple et ainsi à gagner l’affection du peuple ou de la majorité d’entre eux. Cela ne peut se faire que par le biais des médias, tels que les journaux, la radio, la télévision et le journalisme électronique. Dans notre pays, les autorités ont mis en place une politique médiatique claire qui a donné lieu à un système ou arsenal juridique et législatif relatif au « contenu » et un autre relatif aux institutions médiatiques en termes de leur organisation, et une législation relative à la « profession », c’est-à-dire à la liberté de s’organiser professionnellement et à la protection des professionnels des médias, comme l’abolition de la peine d’emprisonnement pour les journalistes, ce qui a grandement contribué à établir la liberté d’expression et à consacrer le droit à la communication, qui est devenu un droit de l’homme.
En ce qui concerne votre question, je répète que la démocratie ne peut être réalisée qu'à l'ombre de médias indépendants qui remplissent les fonctions suivantes : 1- Être une plateforme de discussion publique à travers laquelle les ministres, les dirigeants de partis et les personnalités officielles importantes peuvent être interrogés de manière acceptable pour le public destinataire, en tenant compte de la participation des citoyens ordinaires. 2- Que les médias exercent des missions d’investigation et d’information pour informer la population de ce qui se passe. 3- Que ces médias constituent un outil de transmission des préoccupations de l’opinion publique au gouvernement, et œuvrent également à renforcer les fonctions délibératives exercées par l’Assemblée nationale (Parlement), en impliquant le public.
Mais ces médias ne peuvent remplir ces fonctions que s'ils sont indépendants. D'où l'importance du soutien moral et matériel de tous, surtout si la plupart des médias sont nouvellement créés.
Question : Vous avez déclaré que les médias ne peuvent jouer leur rôle que s’ils sont soutenus moralement et matériellement. Que pensez-vous des résultats du Comité de soutien public aux médias et du mécanisme mis en place pour soutenir les institutions journalistiques ?
Réponse : La décision de créer un fonds public de soutien au journalisme indépendant exprime une volonté politique sérieuse de réformer et de faire progresser le secteur. Cela reflète l’importance de l’intérêt de l’État pour le développement politique, économique et social du pays. Il est vrai que les années précédentes, les membres du Fonds étaient nommés sans consultation transparente avec toutes les parties prenantes.
Cependant, cette année, cette situation a été corrigée.
Un comité a été nommé pour travailler en équipe et tout le monde s'accorde à dire que la présidente du comité est une personnalité professionnelle, scientifique et pédagogique importante et respectée, hautement recommandée par tous et dotée de l'expérience et du professionnalisme qui lui permettent de faire son travail de la meilleure façon possible. Nous ne nous portons garants de personne devant Dieu.
La présidente du comité a élaboré un plan d'action pour la réussite de sa mission, elle a donc pris l'initiative de mettre en place un mécanisme, qui est une plateforme électronique transparente, simple et facile à utiliser sur laquelle tout le monde est égal. Elle affiche un formulaire les conditions légalement requises et les critères préférentiels, qui sont remplis par ceux qui souhaitent obtenir un soutien. Grâce à ce formulaire, la personne peut évaluer elle-même son dossier et connaître approximativement à l'avance sa note , avant que le comité ne l'évalue sur la base des données de la formalité complétée et du dossier complet joint selon les données de la plateforme.
Les conditions et critères requis pour en bénéficier étaient tous conformes à la loi réglementant le processus de distribution du fonds.
Cette session a été l'une des meilleures sessions de la commission chargée de la gestion et de la distribution du soutien à la presse. Elle a atteint un certain nombre d'objectifs requis pour lesquels le Fonds de soutien à la presse a été créé, notamment le renforcement du caractère institutionnel des entreprises de presse, l'élévation du niveau matériel et moral des journalistes, la promotion de la liberté de la presse et la consécration de la liberté d'expression dans notre pays.
Je salue ici le travail de ce comité présidé par l'honorable collègue et distinguée journaliste Dr Hawa Meiloud, qui a consacré son temps et ses efforts pour donner le bon exemple en matière de gestion. Au début du processus de nomination, elle a accordé suffisamment de temps pour la réception des dossiers, et après la fin du processus et l'apparition des résultats, elle a ouvert, conformément à la loi, la porte aux réclamations pour que quiconque estime que son dossier n'a pas été traité comme il se doit, l'étudie à nouveau afin qu'il obtienne ce qu'il mérite.
Je pense que le processus de soutien est devenu simple et sans complications grâce à cette plateforme, qui pourra être développée à l’avenir. Nous demandons à tous ceux qui sont visés par le processus de remplir les conditions requises, car le secteur journalistique ne peut prospérer, croître et accomplir sa mission que dans le cadre d’institutions fortes qui garantissent les droits des journalistes et sécurisent les investissements des éditeurs. Ceux qui ne remplissent pas les conditions lors de cette session peuvent remplir les conditions pour se présenter à la prochaine session.
Nous avons appelé tous les journalistes membres de l’Association des journalistes indépendants de Mauritanie à contribuer à la réussite de tous les processus de réformes visant à moderniser et à développer le secteur de la presse. Nous devons ici témoigner notre respect et notre reconnaissance aux institutions médiatiques existantes et aux grands journaux qui ont pas beaucoup d'efforts pour éclairer l’opinion publique nationale et consacrer le droit du citoyen à la communication. Ces derniers doivent, à mon avis, bénéficier d’un soutien immédiat pour être en phase avec les exigences de l’époque actuelle et faire face à ce flot irrésistible de blogs aléatoires et triviaux.
L’ouverture audiovisuelle que connaît notre pays nous impose de soutenir rapidement ces institutions et toutes les autres institutions de presse pour qu’elles puissent jouer le rôle qui leur revient.
* Question : Pensez-vous que l’ouverture audiovisuelle a des résultats positifs pour le pays à la lumière des plateformes de médias sociaux non réglementées ? Réponse : Nous, les journalistes, appelons cette question une question fermée, et la réponse est oui ou non. Je dis oui car l’ouverture audiovisuelle a des effets positifs sur le niveau de développement politique, économique et social du pays car elle renforce la liberté d’expression, attire les investisseurs dans les médias, crée une concurrence créative dans les médias et crée des opportunités d’emploi pour les professionnels au chômage. C’est un acquis qu’il faut préserver, mais selon des procédures requis et organisés qui nécessitent d’abord de la souplesse et ensuite de la rigueur dans leur application.
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.Le ministre de la transformation numérique et de la modernisation de l’administration, M. Ahmed Salem Ould Bedda, a décoré, jeudi, au nom de S.E. le Président de la République, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, un groupe de cadres du secteur et un entrepreneur, en reconnaissance de leurs efforts et de leur dévouement au service de la patrie.
Les distinctions, organisées dans le cadre des manifestations commémorant le 64ème anniversaire de l’indépendance nationale, ont concerné MM :
Chevalier de l’Ordre du Mérite National :
– Mohamedade Farouk Nanne, chargé de mission;
– Souleymane Daddah, homme d’affaires, président du Groupe Alwadiyan;
– Yacoub Mohamed Abeidi, directeur des infrastructures;
– Thierno Sada Barro, directeur de la stratégie et de la coopération
Ordre national de reconnaissance :
– Mme Maimouna Sidi Boya Ahmedou Vall, directrice adjointe des ressources humaines.
La cérémonie de remise des prix s’est déroulée en présence du Secrétaire général du Ministère, M. Khaled Abidine Sidi, et d’un certain nombre de responsables du secteur.
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Le secteur extractif contribue à environ
20% au Produit Intérieur Brut (PIB) et à 80% aux exportations, selon le rapport du Comité national pour la transparence des industries extractives, présenté au cours d’un atelier organisé ce vendredi dans la capitale économique Nouadhibou.
Ledit atelier, conjointement présidé par le wali de Dakhlet Nouadhibou, Mahi Ould Hamed, et le président du comité national de l’ITIE, Mohamed Lemine Ould Ahmedou, a été marqué par la participation de dizaines de représentants de la société civile au niveau de la capitale économique mauritanienne.
Le rapport pour l'année 2023 a montré qu'il existe une grande différence entre la contribution du secteur aux exportations, qui s'élève à 80%, et sa contribution à la création de richesse (Produit Intérieur Brut), qui s'élève à 19,9%, ainsi que sa contribution au financement du budget, qui s'élève à 23%, qui sont des chiffres qui sont restés sans changement significatif au cours des dernières décennies, selon l'économiste Isselmoun Ould Mohamed, qui a préparé le rapport.
Le rapport, qui a traité l'activité du secteur extractif (minéraux et hydrocarbures) au cours de l'année 2023, a montré qu'il y avait 55 licences d'exploration valides au cours de la période de référence et 19 licences d'exploitation pour un large éventail de minéraux, notamment le fer, l'or, le cuivre et zinc.
Le comité a édité son rapport annuel il y a quelques semaines et a lancé une campagne nationale pour sa diffud aux niveaux national et local. |

Le PRAPS 2 – MR a organisé, l du 22 Octobre 2024 à Boghé (Brakna), à une formation sur la saponification à froid de 60 femmes et jeunes issues des organisations pastorales et agropastorales. Ces femmes et jeunes etaient formés la production de savon à base de produits locaux (henné, karité, neem, graisse animale, huile, farine et lait). Ainsi, l’objectif de la formation visait à renforcer les capacités de ces dernières. Ceci va contribuer à la valorisation de leur temps de travail, diversifier et améliorer leurs sources de revenus et globalement contribuer à leur autonomisation et à la réduction de leur vulnérabilité aux chocs externes.
Les objectifs spécifiques consistaient à faire connaître aux participantes les équipements et produits de production de différents types de savons ; apprendre des techniques de fabrication de savon ; apprendre aux apprenantes les mesures d’hygiène et de sécurité liées à la saponification au sein des ménages ruraux. Il s’agissait de contribuer à la création et à la consolidation d’activités génératrices de revenus au profit des ménages ; et leur apprendre la tenue d’une comptabilité simplifiée sur ces produits qui sont des activités sources de revenus.
Pour réaliser cette activité, il sera procédé à l'organisation de trois (3) sessions de formation regroupant 20 personnes par sessions. Ces sessions etaient animées par deux personnes ressources. Les animations étaient fondées sur les principes d’apprentissage des adultes et se feront suivant une approche participative qui utilise des débats, des exercices, des témoignages, des cas pratiques et des démonstrations. Toutes ces techniques concourent à donner aux participants des possibilités d’appliquer les techniques apprises pour favoriser une utilisation optimale des connaissances et expériences des participantes .En plus, il y a une acquisition de connaissances et le développement de compétences par des exercices pratiques ; mais aussi un transfert des acquis de cette formation dans le cadre de leur groupements.
Pour bien faire ce travail, la spécialiste Genre du PRAPS-MR a assuré le suivi des sessions de formation et a apporté un appui. Durant ces différentes sessions, le PRAPS mettra à la disposition des bénéficiaires des équipements, matériel de transformation et d’autres intrants pour faciliter les apprentissages.
Force a été de constater que dans le sahel, la pauvreté et la vulnérabilité chroniques, les précipitations faibles et irrégulières (…) sont des facteurs déterminants dans l’extrême pauvreté notamment des femmes : « ventre mou » de la société.
C’est dans ce contexte qu’il y’a eu un Financement additionnel adossé au PRAPS-II pour lever les multiples défis constatés.
. (...). Ce financement va, entre autres, servir à agir sur les écarts de participation entre les sexes et dédiera un accès spécifique aux ressources productives pour les femmes. Il veillera à ce que les femmes aient un meilleur accès au soutien à la relance économique afin d'augmenter leurs revenus et d'améliorer leur sécurité alimentaire et leurs opportunités de revenus.
Il faut reconnaitre que pour renforcer les acquis du PRAPS 1, la Banque mondiale a financé une seconde phase du Projet Régional d’appui au Pastoralisme (PRAPS 2) au profit des six pays du Sahel que sont le Burkina FASO, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Tchad et le Sénégal. Ainsi le PRAPS-II est l’une des principales interventions régionales de la Banque Mondiale s'attaquant aux facteurs de fragilité et de conflit au Sahel tout en renforçant les moyens de subsistance d'une population vulnérable.
BDT
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La première dame, Marieme Fadel Dah a lancé vendredi un programme pour le financement de 326 unprojets pour l’appui de la sécurité alimentaire dans la wilaya de l’Adrar pour une enveloppe de 100 millions MRO.
Ces financements destinés aux femmes de la wilaya sont destinés à permettre aux femmes de faire face aux changements climatiques et entrent dans le cadre de l’autonomisation économique des femmes mauritaniennes.
La ministre de l’action sociale, de l’enfance et de la famille, Savia mint N’Tehah a précisé que son département contribue pour plus de la moitié des financements, soit 66 millions MRO tandis que Taazour participe à ce programme avec une enveloppe de 33.800.000 MRO.
Dans son discours la ministre a dit que le président de la république, Mohamed O. Cheikh El Ghazouani, a consacré un axe dans son programme TAAHOUDATI, à la promotion de l’action sociale et sa globalité, l’autonomisation de la femme, la protection de l’enfant et son bien-être, ajoutant que ces engagements ont été réalisés en grande partie.
La première dame a également inauguré un centre de formation et de promotion des enfants handicapés, le premier du genre dans la wilaya et qui va dispenser des formations pour 58 enfants dont des sourds, d’autre souffrant de cécité et des enfants autistes et handicapés mentaux.
Selon le ministère de l’action sociale, de l’enfance et de la famille, cette inauguration répond aux besoins éducatifs des enfants souffrant d’handicaps dans la wilaya de l’Adrar, ms en évidence par le
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Le Président de la République Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani,a réaffirmé sur son compte sur la plate-forme x, à
l’occasion de la journée mondiale des personnes vivant avec un handicap, la poursuite de la Mauritanie de son engagement denvers cette personnes fragiles.
Ci-après le message présidentiel :
Je voudrais affirmer à l’occasion de la journée mondiale des personnes vivant avec un handicap la poursuite de nos politiques de soutien à cette catégorie de notre société.
Nous sommes déterminés à continuer notre action pour l’intégrer dans la société et lui fournir l’appui lui garantissant une vie décente.
C’est, aussi, l’occasion de la féliciter pour les acquis réalisés, surtout sa représentation méritée à l’Assemblée nationale
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Le tribunal chargé des crimes de corruption a condamné, dans le dossier n°0001/2021, dit dossier de la décennie, l'ex président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz à 5 ans de prison, contre lequel seulement deux charges sur toutes les accusations avaient été retenues.
Les deux charges retenues contre l’ex fort de Nouakchott sont le blanchiment d'argent et l’enrichissement illicite, tout en le blanchissement des autres charges.
Le tribunal a également ordonné la saisie des fonds d’Ould Abdel Aziz issus des délits de blanchiment d’argent et d’enrichissement illicite et de verser une amende de 500 millions ouguiyas anciennes en guise de compensation au trésor public, tout en le privant de ses droits civils.
Les jugements prononcés contre cinq autres accusés parmi les inculpés se présentent comme suit :
- L'ancien directeur de la Somelec Mohamed Salem Ould Brahim Vall :
Le tribunal l'a reconnu coupable d'enrichissement illicite et l'a condamné à la privation des droits civils et à la confiscation des fonds provenant de ce crime.
- Ancien président de la Zone Franche de Nouadhibou, Mohamed Ould Daf :
reconnu coupable de trafic d'influence et condamné à 30 mois de prison, dont 6 mois effectifs, en plus de la confiscation de l'argent obtenu grâce au délit.
L’homme d’affaires Mohamed Ould M’Samboue : déclaré coupable d'enrichissement illicite, il est sera privé de ses droits civils ses fonds provenant de ce crime seront confisqués.
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Les procédures suivies dans le cadre de ce qu'on appelle dans les médias "le dossier de la décennies" sont
complètement inappropriées de A à Z .
Ces déclarations ont été publiées le dimanche 3 décembre courant, dans un communiqué distribué par le Collectif de défense de l’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz.
Les procédures suivies dans le dossier constituent une violation flagrante de la Constitution et des lois en vigueur, y compris celles émises par le tribunal lui-même, indique ledit communiqué.
Illustrant ces irrégularités, le Collectif de défense a cité à titre d’exemple, l'emprisonnement des accusés pendant plus de dix mois et l'adoption d'une partie civile sans intérêt ni qualité. |
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